Votre résolution d'écran est trop petite
pour naviguer sur ce site.
Si vous naviguez sur un mobile,
essayer de tourner l'écran...
Merci de votre compréhension.
www.photo-et-cetera.fr
Pendant environ une heure, il propose au promeneur un parcours d'une vingtaine d'étapes, depuis la Glacière, en passant par le Sentier Sensoriel de découverte de la vigne, jusqu'aux vestiges de la forteresse médiévale, au sommet de la colline. Allées ombragées de vieux tilleuls, Théâtre de verdure, boulingrin, grotte, bergerie, gloriette, points de vue sur le Revermont et la Bresse, jeux d'ombre et de lumière..., ici tout invite à la rêverie, assis sur un banc à contempler le paysage.
Classé Monument Historique, c'est un des rares parcs français ayant conservé les traces visibles des terrasses et bosquets créés au 18ème siècle au cœur d'un site médiéval. Son entretien et sa restauration permanente sont guidés par l'étude du plan d'origine de 1774, conservé au château.
Ce parcours s'achève par le Jardin des Jeux, mêlant fleurs, fruits et légumes en figurant un jeu de croquet géant, des jeux de table et de jardin. Créé en 1996 à l'emplacement d'une ancienne roseraie, ce jardin est depuis quelques années, classé Jardin Remarquable.
La visite du Parc Romantique de 8 hectares s'effectue à l'aide d'un plan-guide remis au visiteur à l'entrée.
Découvrez en autonomie avec documentation les appartements du Prince et de la Princesse P. d’Arenberg, aménagés avec goût et modernité en 1825. Chapelle, chambres, salon, bibliothèque, billard et salle à manger ont conservé leurs décors, meubles et accessoires d’époque, formant un exceptionnel ensemble.
Pour sa chambre et son cabinet de toilette, le Prince choisit de les décorer avec sobriété, reflet d'une personnalité emprunte de sérieux. Murs peints, mobilier simple en acajou sombre, entourés de souvenirs de famille ou rapportés de ses campagnes napoléoniennes. Cependant, et contrastant avec ce caractère austère, il révèle son goût pour l'actualité artistique de son temps, par des tableaux achetés à de jeunes artistes romantiques en vogue, tels Louis-Léopold Robert, Giuseppe Canella, Henry Scheffer...
Commandé à Alexis Répécaud, ébéniste à Poligny, tout le mobilier d'origine est présent : fauteuils, bureau, armoire à glace, commode à l'anglaise, psyché... Parmi ce rare ensemble parfaitement conservé, il faut remarquer l'étonnant lit "à la girafe", témoin de la mode de la célèbre girafe Zarafa offerte par le sultan d'Egypte au Roi de France en 1826. Ce bel ensemble est réalisé dans le goût moderne de l'époque (style Charles X) en frêne avec des placages de loupe d'orme. Les murs ont gardé leur papier peint au pochoir et leurs bordures en trompe-l'œil, une autre nouveauté de l'époque. Au murs, on y voit encore des photos de Narcisse Perrard, architecte et poète jurassien, datées de 1865.
C'est aussi à Répécaud que le Prince Pierre commandera le décor en noyer et érable moucheté de sa bibliothèque. Il est en parfaite harmonie avec les reliures dorées au fer des nombreux ouvrages de littérature, voyages, histoire, technique et agronomie. Un beau poêle en faïence est situé au centre de la pièce, emplacement inhabituel, mais prévu pour être à distance des fragiles boiseries. Sa cheminée est astucieusement dissimulée sous le parquet et cachée par un trompe-l'œil de imitant des livres aux titres humoristiques, raillant les grandes idées de la Révolution Française.
C'est la pièce centrale du château, occupant toute sa largeur, et donnant accès au balcon et à la cour intérieure. Ses boiseries seraient du XVIIIème siècle. Meublé en 1825 avec modernité dans le style Charles X, ce salon est resté dans son état d'origine: parquet en forme d'étoile et imposant lustre à huile, canapés, fauteuils et guéridons en frêne, table à jeux, porcelaines de Chine, piano-forte de J.H. Pape, le plus ancien connu en France, élégante cheminée en pierre marbrière de Molinges (Jura). Ce salon est décoré de tableaux de portraits familiaux ou historiques et provenant d'ateliers célèbres.
La présence de piliers en bois permet de la dater comme la partie la plus ancienne du château, vers 1650, lorsqu'il était un couvent de moines. Leurs vignes étaient situées sur la colline. Cette cave est encore utilisée aujourd'hui pour un élevage prolongé des vins blancs et rouges du domaine dans de gros fûts. On y voit son vieil alambic de cuivre, daté du tout début du XXème siècle. Les murs se sont couverts de levures des nombreuses vendanges stockées ici, leur donnant un aspect noirci et répendant des effluves odorantes si particulières aux anciennes caves.
Mentions légales | Tous droits réservés | Reproduction interdite | Photos & Conception Photo & Cetera